Gary Kurtz

DOSSIER DE PRESSE

Gary Kurtz veut mystifier les Américains

Avant de s’attaquer au marché américain à New York en 2010, Gary Kurtz, le maître de l’inexplicable, a été honoré hier pour les 500 000 billets de son spectacle vendus ici et en Europe, un succès phénoménal qu’il n’a lui-même... pas vu venir.

François Rozon, gérant de l’illusionniste, lui a remis hier une plaque souvenir pour les 300 000 billets vendus au Québec du spectacle Juste une illusion ? En tout, Kurtz a présenté son show quelque 600 fois en six ans, devant un demi-million de personnes, ici et en Europe. « Ce succès est un travail d’équipe (celle d’Encore), a spécifié Kurtz. Moi, je n’ai pas beaucoup d’ambition, alors c’est important d’avoir quelqu’un qui me dit : On va attaquer la France et les États-Unis, important d’avoir du monde qui me pousse vers le succès. Merci pour ce merveilleux voyage. »

« Les débuts ont été laborieux, a déclaré quant à lui François Rozon. On a ramé beaucoup, on était des centaines de milliers de dollars dans le rouge et on se demandait si on devait continuer. Gary était un artiste nouveau genre. Il a dû apprendre le français. Après son succès en France, tout a démarré. »

Off Broadway

Il reste une demi-douzaine de représentations de Juste une illusion ? Après, l’illusionniste travaillera à plein temps sur son prochain spectacle, qui sera conçu pour les publics francophone et anglophone. Son gérant estime que le spectacle débutera à New York, dans une salle Off Broadway. Les négociations vont bon train. Pour Kurtz, dont la langue maternelle est l’anglais (il est né en Ontario de parents allemands), partir à l’assaut du marché anglophone est un pur plaisir.

Avec Alexis Martin

L’illusionniste parle d’un spectacle plus gros et élaboré, plus physique, visuel et viscéral. Celui qui a commencé sa carrière artistique comme danseur compte utiliser la gestuelle pour produire de l’action sur scène. Les gens seront toujours très accessoires à l’intrigue. La technique sera aussi plus élaborée. L’artiste songe à ajouter des écrans sur scène, et même des caméras : « De toute manière, les gens croient déjà qu’il y a des caméras cachées », lance-t-il en riant. Déjà, Kurtz a trois heures de matériel en tête, prêt à répéter. Il a confié sa mise en scène à Alexis Martin (la précédente était signée François Flamand) et les idées germent. Gary Kurtz conservera la même approche qui a fait son succès, c’est-à-dire " détruire toute déduction facile ". « Je continue de confronter les gens au mystère qu’est la vie », dit-il.

Gary Kurtz termine sa longue tournée de spectacles. Il sera à Trois- Rivières le 11 avril, à Joliette le 13, à Brossard les 22 et 23 et bouclera la boucle du 30 avril au 3 mai à Québec.